La Cour de cassation estime que le délit d’injure publique n’est pas caractérisée : en effet, l’humoriste (Stéphane Guillon) prenait la voix d’un autre humoriste (Guy Bedos) et, en l’imitant, avait proféré ce que le plaignant considérait comme une injure publique envers un particulier.
En l’occurence, cette décision s’inscrit dans la reconnaissance du droit à l’humour, composante de la liberté d’expression.
Insulte publique : la jurisprudence Bedos se rappelle à N.Dupont Aignan
La Cour de cassation a estimé que traiter NDA de "petite bite, raclure, mange-merde, crevure, balai à chiottes" n’est pas condamnable dès lors que l’humoriste qui prononce ces mots imite un autre humoriste, Guy Bedos, qui traitait Nadine Morano de "Salope".