Peuvent se constituer partie civile devant le juge d’instruction :
► Dans l’affaire de l’attentat de Nice,
la personne qui a poursuivi le camion engagé sur la promenade des Anglais afin d’en neutraliser le conducteur et qui a subi un traumatisme psychique grave ;
la personne qui, ayant entendu des cris et coups de feu, s’est blessée en sautant sur la plage, alors qu’elle se trouvait sur la promenade des Anglais, au-delà du point d’arrêt du camion.
► Dans l’affaire de l’attentat de Marseille,
la personne ayant tenté de maîtriser le terroriste qui poignardait une femme sur le parvis de la gare Saint-Charles, et ayant subi un traumatisme psychique important.
Quant aux victimes indirectes de l’assaut de Saint Denis :
► S’agissant du « logeur » des terroristes des attentats du 13 novembre 2015, condamné pour recel de malfaiteurs terroristes en récidive,
sa condamnation pénale est définitive ;
sa condamnation à indemniser les victimes, leurs proches et les policiers qui sont intervenus lors des attentats est confirmée.
► S’agissant de l’homme, dont la sœur a été tuée lors de l’assaut, et qui a été condamné pour non-dénonciation d’association de malfaiteurs terroriste,
sa condamnation est annulée en raison d’une immunité familiale.
► S’agissant des locataires, propriétaires et syndicat des copropriétaires des immeubles ayant subi des dommages matériels lors de l’assaut, ainsi que de la commune de Saint-Denis,
ils sont irrecevables à se constituer partie civile.