Le caractère lesbophobe d’un viol reconnu par la cour d’assises d’appel de Paris

, par Aline Beilin

L’auteur a été condamné le 28 mai 2021 à 14 ans de réclusion criminelle pour "viol en raison de l’orientation sexuelle" sur une personne lesbienne par la cour d’assises d’appel de Paris. En première instance, il avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. L’avocate générale, Maylis de Roeck, avait demandé au jury d’« avoir le courage de mettre des mots sur les choses » : « 4 % des femmes hétérosexuelles disent avoir été victimes de viol, contre 10 % des femmes lesbiennes. On ne peut pas faire semblant de ne pas comprendre. »
Si la peine a réduit d’un an en appel c’est parce que l’auteur a avoué en appel. En revanche, les circonstances aggravantes évoquées par l’avocate générale ont été retenues en appel.
Les faits ont eu lieu en octobre 2017. La victime a toujours mentionné les propos de son violeur : "« Tu kiffes les meufs ? Eh bien je vais te faire kiffer. » Les associations LGBTQ évoquent le viol punitif.

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