Extrait du live du quotidien Le Figaro, du 11 janvier 2020 :
« Messieurs les gendarmes de l’escorte vous n’avez pas à écouter ce qui est dit avec mon client ! »
La cour débat depuis plusieurs minutes sur le fait de verser, ou non, aux débats une fiche sur un incident qui s’est déroulé la semaine dernière entre Mohamed Abrini et son avocate Me Violleau.
Des gendarmes ont rapporté à la cours avoir entendu des insultes envers eux, lors d’une discussion entre l’accusé, présent dans le box et son avocate, de l’autre côté de la vitre. « Ce sont des propos couverts par le secret professionnel », rappelle une avocate de la défense. « Messieurs les gendarmes de l’escorte vous n’avez pas à écouter ce qui est dit avec mon client », scande un second, tandis qu’un troisième souligne que « les policiers peuvent mentir. » Et Me Eskenazi, avocat belge de Mohamed Abrini, d’ironiser : « Si je dis ’il m’emmerde le président, et je reprends les propos présidentiels, ça me regarde !" »