Fait rarissime : deux avocats pénalistes, dont un maître du barreau et un avocat plus jeune mais estimé, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel. Dans le cadre de la défense d’un client, baron du recel de stupéfiants, ils ont produit un document remis par le bras droit de ce client. Or ce document (un faux jugement espagnol en l’occurrence) pouvait invalider une partie de la procédure. Ils plaident leur bonne foi, mais les magistrats ne les entendent pas.

Maître Eolas, avocat que l’on ne connaît que sous ce nom d’emprunt, laisse exploser sa colère, et argumente après avoir repris les faits. A lire ici

Olivia Dufour, journaliste judiciaire, fait état du soutien très fort de la profession à l’égard de leurs deux collègues. A lire ici sur Actujuridique.fr

Dans cet autre article, Olivia Dufour fait état de la demande de relaxe par la défense. A lire ici