Septembre 2019.
A l’occasion de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé , il est intéressant de revenir sur les difficultés de la mise en oeuvre d’une justice pénale internationale. L’expression « grand désastre » est de Stéphanie Maupas, journaliste, spécialiste de la justice pénale internationale ; elle est d’ailleurs basée à La Haye. Elle a publié en 2016 Le joker des puissants, le grand roman de la CPI, aux éditions Don Quichotte En novembre dernier, elle donnait une interview à RFI sur le procès Gbagbo, qu’elle suit depuis plusieurs années : elle y évoque les difficultés auxquelles se confronte l’accusation pour prouver l’implication de l’ancien chef d’Etat de Cote d’Ivoire, et les différentes voies qui s’ouvraient pour la cour : « Soit ils ( les juges) décident de continuer le procès sur la forme actuelle. Soit ils décident de réduire une partie des charges ou éventuellement d’acquitter l’un des deux accusés [Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé]. ». Les accusés ont été acquittés en janvier 2019, mais la procureure Fatou Bensouda a annoncé en septembre 2019 faire appel de cette décision.
https://www.lemonde.fr/afrique/arti...

Stéphanie Maupas a un regard informé et critique (dans le bon sens du terme) sur l’action et l’avenir de la CPI. Elle intervenait après la publication de son livre sur Médiapart. Elle revient notamment sur la délicate question de la coopération des Etats avec la CPI. https://www.youtube.com/watch?v=EO1...