Marine Turchi, "Faute de preuves". Bonnes feuilles

, par Aline Beilin

Marine Turchi est l’auteur de "Fautes de preuves, Enquête sur la justice face aux révélations de #MeToo", publié au Seuil. Un livre à lire absolument, et dont l’éditeur, a accepté que nous publions quelques bonnes feuilles. Nous l’en remercions vivement.

Le livre est à lire dans son intégralité !! Il comporte notamment un chapitre très intéressant sur la présomption d’innocence.

Faute de preuves, Marine Turchi © Editions du Seuil, 2021

— > Les pages 140 et 141 évoquent le fait que le principe de la présomption d’innocence, principe fondamental du droit pénal, est parfois utilisé par les personnes accusées de harcèlement, d’agression ou de viol. Ce principe doit valoir pour toutes et tous, et être mis en équilibre avec la liberté d’expression.

— > On le sait, certains parquets ouvrent des enquêtes sur des faits prescrits, pour faire droit, d’une manière symbolique, aux victimes. L’avocate Marie Dosé évoque et critique des "enquêtes thérapeutiques". Lire pp 146-147

Le droit évolue -t-il du même pas que la société ? Tandis que la parole se libère dans la société, le droit cherche la preuve. Le "parole contre parole" est une difficulté majeure dans la pénalisation des infractions sexuelles. Lire p 252-253

Sur la prescription, lire p 310

Faire dialoguer les victimes et les auteurs peut-il être une solution ? voir p 362

Lire aussi l’intervieuw de Marine Turchi par Arrêt sur Image ici

Voir en ligne : Voir sur le site de l’éditeur

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