Jeudi 20 août, sur la plage de Sainte-Marie-la-Mer, deux gendarmes ont demandé à plusieurs femmes remettre le haut de leur maillot de bain. Ils sont intervenus à la demande d’une famille se disant choquée...
La gendarmerie a reconnu "une maladresse" et le ministre de l’intérieur a estimé, dans un message , que "C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage.
La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs."
- Sur LCI, un point sur la question : "Des femmes bronzent seins nus sur la plage, des gendarmes interviennent : que dit la loi ?"
- Sur le plan juridique, l’intervention des gendarmes aurait pu être justifiée soit par l’existence d’un arrêté municipal interdisant le monokini, soit par l’existence d’une infraction pénale commises par les baigneuses en monokini. Or aucun des deux éléments n’existe en l’espèce.
- Le site village de la justice fait un point sur la question.
- Sur son blog Libertés, libertés chéries, Roseline Letteron fait >>>un point très utile sur cette affaire ainsi que sur l’infraction pénale d’exhibition sexuelle>>.
- A regarder sur France Culture : "A l’origine du Topless" : "Sexualisé en Occident, le sein n’a pas toujours été considéré impudique. Voici pourquoi l’érotisation du sein n’est ni intemporelle, ni universelle."