Cela a pour conséquence une nouvelle dégradation des conditions de détention pour les prisonniers. Cinquante établissements sont aujourd’hui occupés à plus de 150 % de leur capacité, ( six de ceux-ci dépassent même les 200 % comme le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan et la maison d’arrêt de Nîmes.)
– Lien vers les statistiques du ministère de la justice en date du 1er avril
Le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) s’en est alarmé dans uncommuniqué daté du 21 avril, appelant « les Etats européens ayant une surpopulation carcérale persistante à remédier à ce problème avec détermination en fixant un plafond – à respecter scrupuleusement – pour le nombre de détenus dans chaque établissement pénitentiaire et en développant le recours aux mesures alternatives à la détention ».
D’autres pays ont opté pour des solutions alternatives : développement du travail d’intérêt général aux Pays-Bas, des jours-amendes en Allemagne, recours à des peines de prison plus courtes, qui ont permis de réduire le nombre de détenus. dans ces pays.
Voir notre article : Le droit est-il un instrument suffisant pour garantir des conditions de détention dignes ?