Dans cet article publié dans le Figaro daté du 9 novembre 2018, Muriel Fabre-Magnan, professeure de droit à Paris 1, revient sur les différentes acceptions de la liberté en droit. Elle met l’accent sur les changements qui découlent de l’évolution du sens du terme vers la notion d’autonomie personnelle. Elle met en cause une conception « offensive de la liberté », défendue depuis une vingtaine d’années par la CEDH, qui conduirait celle-ci à revendiquer « des droits à » , au delà de la sphère dans laquelle elle était historiquement censée intervenir. Selon Muriel Fabre-Magnan, il faut revenir à une autre conception de la liberté et des droits de l’homme, pour mieux les sauver. L’auteur vient de publier L’institution de la liberté au PUF, en octobre 2018, où elle défend cette thèse. https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/11/09/31003-20181109ARTFIG00326-muriel-fabre-magnan-le-consentement-ce-n-est-pas-la-liberte.php
"le consentement, ce n’est pas la liberté", par Muriel Fabre-Magnan
Voir en ligne : l’interview sur le site du Figaro