De la fragilité de la Cour Pénale Internationale

, par Valérie Marchand

Dans un article intitulé "Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ? " Laurent Sermet, Professeur d’université, ( droit public) , fait un point sur la CPI et les critiques dont elle fait l’objet. Il souligne par ailleurs que "l’universalité de la compétence de la Cour n’est pas acquise et de nombreux crimes peuvent rester impunis.". Il pose enfin le problème de l’absence des victimes devant la CPI, qui reste centrée sur la relation accusation-accusé. Pour l’auteur, la place des victimes est à repenser.
Aujourd’hui , "les victimes appartiennent au troisième niveau du procès pénal international, périphérique, qui les place dans une « normalisation bureaucratique » qui pourrait être parfaitement revue en récusant cette position secondaire, en leur donnant la possibilité de participer pleinement à la relation contradictoire entre l’accusation et la défense."

Pour rappel, la Cour pénale est la première et la seule juridiction permanente compétente pour juger les hauts responsables pour crime de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crime d’agression.

Voir en ligne : Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ?, par Laurent Sermet, Professeur d’université, en ligne sur The Conversation

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