Les actes de harcèlement et d’agressions se multiplient à l’égard des soignants sur le lieu de leur domicile, dans les voitures à caducée, etc. Là encore, on peut évidemment considérer qu’il faut distinguer le problème moral, civique, et le problème juridique. Juridiquement, sur quel fondement légal peut-on punir (et faire cesser !) de tels agissements ? Le code pénal prévoit d’incriminer le harcèlement, la diffamation, l’agression, le vol avec menaces, etc. Mais les enquêtes doivent être faites, en un temps où les forces de l’ordre sont mobilisées ailleurs… Outre cette question purement juridique, reste le rapport entre la morale et le droit. Et la question, ouverte : ces auteurs d’infraction, s’ils sont jugés ultérieurement, le seront-ils plus durement en raison du caractère immoral, socialement reconnu, de leurs actes ?

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