Covid-19. Santé et liberté publiques Ep 10 Du droit à l’avortement en temps de confinement

, par Aline Beilin

Le droit à l’avortement est garanti en droit interne. Cependant, en ces temps d’exception, les délais de recours à l’IVG demeurent stricts. La Haute autorité de Santé s’inquiète de la situation des femmes et des jeunes filles qui ont besoin d’avoir recours à l’IVG et autorise, de manière exceptionnelle, le recours à l’IVG médicamenteuse à domicile jusqu’à 9 semaines. A lire ici

En cela la Haute Autorité de Santé répond à l’inquiétude formulée notamment par une centaine de professionnels de l’avortement dans une tribune publiée dans le journal Le Monde le 31 mars dernier. Dans cette tribune, ces professionnel-le-s se disaient prêt-e-s à défier les lois encadrant les pratiques de l’IVG pour garantir le droit des femmes : « Nous souhaitons pouvoir, à titre exceptionnel pendant la durée du confinement, réaliser des aspirations jusqu’à seize semaines d’aménorrhée, soit quatorze semaines de grossesse. », pouvait-on lire dans la tribune.

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