Arrêt de travail à la Sncf : droit de retrait ou droit de grève ?

, par Aline Beilin

En octobre 2020 un mouvement social a agité le monde des cheminots.
Le Président de la SNCF ( il s’agissait alors de Guillaume Pepy) et le chef du gouvernement d’Édouard Philippe ont dénoncé le droit de retrait mis en avant par les travailleurs de la SNCF : pour eux il s’agit d’un droit de grève déguisé en droit de retrait.Ils ont annoncé qu’ils allaient saisir la justice pour qu’elle tranche en la matière. Cette article publié sur le site de France inter fait le point sur ces deux notions de droit du travail. Lire ici

Au printemps 2018, les syndicats et la direction de la SNCF s’étaient déjà opposé sur l’exercice du droit de grève à la SNCF. Lors du conflit qui opposa la SNCF et les syndicats sur la question de la réforme ferroviaire au printemps 2018, les syndicats avaient déposé des préavis successifs. De ce fait, les jours de repos ne pouvaient être comptabilisés comme des jours de grève. La direction de la SNCF avait estimé, elle, qu’il s’agissait en réalité d’un seul et même mouvement. Les syndicats avaient alors saisi la justice. Le tribunal de grande instance de Bobigny a donné raison aux syndicats de cheminots en premier instance. Le jugement a été confirmé en cour d’appel en mai 2019. C’est là

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