Abattage rituel : la Belgique résiste au bien-être animal

, par Aline Beilin

En décembre 2020 la CJUE avait tranché en faveur de l’étourdissement préalable des animaux, au motif que cela ne méconnaissait pas la liberté religieuse des croyants. Sollicitée en 2020 pour donner son avis sur un décret pris dans la région flamande de Belgique, sur requête d’organisations juives et musulmanes, la Cour de Justice de l’Union Européenne avait alors estimé que le décret applicable depuis 2019 réalisait un équilibre entre la liberté des croyants et la considération du bien-être animal. Voir cet article du Monde du 17 décembre 2020.

La Cour constitutionnelle Belge s’était prononcée dans le même sens.

Pourtant, la Le débat qui a eu lieu en ce mois de juin 2022 à Bruxelles-Capitale (troisième région belge, avec la Wallonie et la Flandre) a été très tendu, au sein de la gauche notamment : le vote a été serré, mais ce sont les communautés religieuses, hostiles à l’étourdissement des animaux avant abattage, qui l’ont emporté.

Pour aller plus loin... Lire Françoise Curtit, « Bien-être animal et abattage rituel en droit de l’Union européenne : une difficile conciliation », Revue du droit des religions, 12 | 2021, 47-63. Ici

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