Défendre le droit à l’avortement en Pologne

, par Aline Beilin

Amnesty international raconte l’histoire de Justyna Wydrzyńska, qui risque trois ans de prison pour avoir défendu le droit à l’avortement en Pologne. La loi sur l’avortement est très restrictive en Pologne, et se battre pour ce droit peut valoir des années d’emprisonnement.

Extrait de l’article :
« Jusqu’en octobre 2020, les motifs étaient déjà limités, mais il était encore possible d’avoir recours à un avortement légal en cas de malformation grave ou mortelle du fœtus. C’est terminé. Le 27 janvier 2021, la décision de la Cour constitutionnelle polonaise est entrée en vigueur et a statué que ce motif était contraire à la Constitution. Plus de 90 % des 1  000 avortements légaux pratiqués chaque année dans le pays l’étaient pour ce motif, avant l’entrée en vigueur de cet arrêt. L’avortement reste légal pour seulement deux motifs  : lorsque la grossesse met en péril la vie ou la santé d’une femme enceinte et lorsqu’elle résulte d’un viol ou d’un inceste. Cette restriction drastique du droit à l’avortement est dangereuse. Elle a déjà coûté la vie à plusieurs femmes dans le pays. »

Voir en ligne : A lire sur le site d’Amnesty International

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)