Propos sexiste et insultant d’un policier. Police et justice face à #Metoo

, par Aline Beilin

Si la parole se libère, elle semble surtout très libérée... pour certains policiers mis en cause pour l’accueil qu’ils font aux femmes qui portent plainte pour violences sexistes et sexuelles.
Un policier qui a eu à accueillir la plainte d’une femme victime de violences sexistes a laissé sur le répondeur de celle-ci un message insultant, la traitant de "pute". Associations de victimes s’offusquent. Les ministres semblent découvrir ce que Marine Turchi, auteur de "Faute de preuves -Enquête sur la justice face à Metoo", a amplement démontré dans son ouvrage.
En attendant, l’IGPN, la police des polices, est saisie. Il s’agit d’une enquête administrative : le policier est suspendu à titre conservatoire et pourrait être révoqué. Du coté judiciaire, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris : l’incrimination est celle d’injure non publique, une infraction punie d’une peine d’amende allant jusqu’à 1500 euros.

Voir sur le site de l’éditeur la présentation du livre de Marine Turchi

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