Covid-19 : la fabrique du consentement.

, par Valérie Marchand

Par Jean-Charles Teissedre, Avocat. En ligne le 5 juin sur le "Village de la justice"

Chapeau de l’article :

"Le consentement apparaît de plus en plus comme la nouvelle base juridique sur laquelle reposent l’innovation et la technologie. Il est constamment invoqué pour fonder des expérimentations sur la personne humaine ou des mesures exceptionnelles dans une époque où la mémoire du pire s’estompe. Autopsie d’une mécanique qu’il est urgent d’apprendre à déconstruire."

L’auteur interroge dans cet article la place centrale donnée au consentement et rappelle que celui-ci " est le plus souvent vicié soit en raison de la propagande mise en œuvre pour l’obtenir soit parce que des intérêts légitimes ou une mission de service public au sens par exemple de l’article 6 du RGPD seront invoqués pour passer outre".

Pour l’auteur, la seule façon de résister "au tsunami technologique" et à la fabrique du consentement, serait "d’apprendre à interdire" : il prend l’exemple de la ville de San Francisco qui, en 2019, a interdit la reconnaissance faciale.

Voir en ligne : COVID-19 : LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT, Par Jean-Charles Teissedre, Avocat. En ligne le 5 juin sur le "Village de la justice"

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